
Être confronté à un accident, que l’on soit victime, témoin ou simple passant, demande un sang-froid et une connaissance précise des gestes à effectuer pour assurer la sécurité de tous. En 2025, l’importance de maîtriser ces réflexes est soutenue par des organismes incontournables tels que la Croix-Rouge française, la Sécurité Routière et des assureurs engagés comme la Macif, la Maif, AXA ou Allianz. Ces acteurs, aux côtés des services d’urgence comme le Samu, jouent un rôle clé dans la sensibilisation aux premiers secours. Comprendre comment réagir pour protéger, évaluer, alerter et secourir constitue un véritable enjeu de santé publique, appris désormais dès l’épreuve du Code de la route. Ce savoir-faire peut, dans bien des situations, sauver des vies.
Protéger efficacement la zone de l’accident : première étape primordiale
Arriver sur le site d’un accident nécessite d’adopter immédiatement des mesures préventives afin d’éviter un suraccident d’après mondedesautos.fr. Si les secours sont déjà présents, la recommandation est de ne pas s’arrêter inutilement afin de ne pas gêner leur intervention ou bloquer la circulation. Tous les automobilistes connaissent désormais cette règle, renforcée depuis que la Sécurité Routière et La Prévention Routière mettent régulièrement en avant son importance dans leurs campagnes pédagogiques. En revanche, si personne n’est encore sur place, le rôle du témoin devient crucial.
Les gestes à adopter s’articulent autour de quatre actions incontournables. Premièrement, garer son véhicule en toute sécurité, toujours au-delà du lieu de l’accident, en activant obligatoirement les feux de détresse. Cette mesure est appuyée depuis des années par les assurances comme la MAAF qui insistent sur la visibilité de la zone pour prévenir un accident secondaire.
Deuxièmement, le port du gilet de haute visibilité, disponible à l’intérieur de chaque véhicule, est devenu obligatoire et systématiquement rappelé par la Mutuelle Générale et les établissements de la Sécurité Routière. Ce gilet garantit que le secouriste sera bien visible, même dans l’obscurité ou par mauvais temps.
Troisièmement, délimiter la zone dangereuse en plaçant des triangles de présignalisation à au moins trente mètres en amont et en aval, une pratique très bien encadrée et facilitée par l’offre des assureurs comme AXA qui fournissent ce matériel lors du contrat auto.
Enfin, évacuer les personnes qui sont déjà sorties des véhicules ou qui sont en sécurité vers un lieu hors de danger, par exemple derrière les barrières de sécurité. Cette organisation permet d’éviter tout risque supplémentaire tout en réservant un espace dégagé pour l’arrivée des secours, dont le Samu. Ainsi, la coordination entre automobilistes, services d’urgence et assureurs comme la Maif ou Allianz est essentielle pour ordonner ce périmètre de protection qui constitue la première barrière contre l’aggravation du sinistre.
Évaluer l’état des victimes après un accident : comment reconnaître un danger immédiat
Une fois la zone sécurisée, le rôle du témoin ou du conducteur change de nature : il faut rapidement, et avec attention, apprécier l’état des victimes pour fournir aux secours une description précise des blessures et des conditions.
Cette évaluation se concentre sur quatre points cruciaux que les formations aux premiers secours, promues par la Croix-Rouge française, insistent à maîtriser. Le premier consiste à vérifier si la victime respire. Pour cela, observer le mouvement de sa poitrine peut suffire, ou bien approcher délicatement son visage pour détecter un souffle. Le deuxième point est la conscience de la victime. Lui parler calmement ou lui demander de bouger un membre permet de savoir si elle est éveillée ou en état d’inconscience.
Ensuite, il est impératif de contrôler les saignements. Repérer une hémorragie abondante permettra de préparer une compression rapide qui aura un effet salvateur. Les spécialistes de la Maif rappellent qu’une blessure non prise en charge immédiatement peut évoluer rapidement vers un état critique. Enfin, il faut tenter d’identifier la douleur ou l’origine des souffrances. Cela peut orienter les secours sur l’urgence de la prise en charge et le type de spécialiste nécessaire.
Par exemple, en 2024, une étude réalisée par La Prévention Routière souligne que plus de 30 % des interventions d’urgence sur la route concernent des traumatismes pouvant être aggravés par une mauvaise évaluation initiale. C’est pourquoi il est essentiel de rester calme, précis et méthodique dans cette phase d’observation, en pensant toujours à transmettre des informations fiables au Samu via un appel.
Cette approche ne se limite pas à la victime principale ; il faut aussi porter attention aux autres personnes présentes, même si elles ne présentent pas de signes visibles. Ces premiers instants définissent en grande partie la qualité de la prise en charge médicale et peuvent sauver des vies.
Comment alerter les secours rapidement et efficacement en cas d’accident de la route
Alerter rapidement, c’est offrir aux victimes la meilleure chance d’être secourues dans les temps. En France, plusieurs numéros d’urgence sont connus par le grand public mais il est nécessaire de savoir lequel appeler selon la situation. Le 18 permet d’appeler directement les pompiers, spécialistes des premiers secours et du transport sanitaire. Le 15 est réservé au Samu, qui adapte et coordonne l’intervention médicale d’urgence. Enfin, le 112, numéro unique européen, est accessible partout sur le territoire pour joindre les secours.
Si l’accident survient sur l’autoroute, la sécurité est renforcée par la présence de bornes d’appel d’urgence, situées tous les deux kilomètres, qui facilitent une localisation précise, primordiale pour la rapidité de l’intervention. Ces bornes communiquent directement avec les centres opérationnels et permettent une localisation précise, un dispositif souvent rappelé dans les campagnes de sensibilisation de la Sécurité Routière et soutenu par la Macif et la MAAF dans leurs communications auprès des assurés.
Lors de l’appel, il faut s’efforcer de fournir des renseignements complets : votre identité et numéro de téléphone, la description exacte du lieu et de la nature de l’accident, les éventuels risques liés (incendie, explosion, fuite de substance dangereuse…), et bien sûr, le nombre de personnes blessées et leur état. Plus ces informations sont claires, plus les équipes du Samu ou des pompiers pourront organiser une prise en charge adaptée.
Secourir les victimes : gestes d’urgence vitaux à connaître et appliquer
La dernière étape de l’action d’un témoin ou d’un intervenant est parfois la plus délicate : prodiguer les premiers secours. Même si le brevet de prévention et secours civiques (PSC1) est fortement conseillé, il existe des gestes essentiels à connaître et à mettre en œuvre pour stabiliser les victimes en attendant l’arrivée des secours.
En cas d’hémorragie, il faut impérativement localiser la source du saignement et exercer une compression ferme et continue avec un tissu propre. Les spécialistes de la Croix-Rouge française insistent pour que ce geste soit effectué sans relâche, car il peut empêcher une perte de sang fatale. Parfois, retirer une partie des vêtements est nécessaire pour découvrir la blessure, un acte qui doit se faire avec précaution pour ne pas aggraver une fracture ou un traumatisme.
Dans le cas d’un traumatisme qu’il s’agisse d’une fracture, d’une lésion interne ou d’un choc, la priorité est de ne pas déplacer la victime, sauf danger immédiat. Le but est de limiter l’aggravation des blessures. Tenir la victime au chaud avec une couverture isothermique disponible dans les équipements des premiers secours est judicieux, tout comme continuer à lui parler pour l’apaiser. Cette approche est régulièrement rappelée dans les formations et documents diffusés par la MAAF, la Maif et autres mutuelles.
Face à une perte de conscience où la victime respire encore, il est primordial de dégager les voies aériennes en la plaçant en position latérale de sécurité. Cette manœuvre nécessite un minimum de formation mais reste accessible à tous. En revanche, en présence d’un arrêt cardiaque, il faut immédiatement engager un massage cardiaque, connu sous le nom de réanimation cardio-pulmonaire (RCP), en attendant que le Samu et les secours spécialisés arrivent.